En Australie, le salaire espéré peut varier considérablement en fonction de l’âge et du niveau de qualification. Mais qu’en est-il des jeunes sans diplôme ? Dans cet article, nous explorerons les différentes opportunités de salaire pour les jeunes sans diplôme en Australie. Nous examinerons les secteurs d’activité les plus accessibles, les perspectives de carrière et les défis auxquels ils pourraient être confrontés. Découvrez comment les jeunes sans diplôme peuvent espérer gagner leur vie dans le pays des kangourous.
Quels sont les jobs les mieux payés en Australie ?
Selon le site Indeed, en Australie, de nombreux travailleurs étrangers, qu’ils soient voyageurs ou expatriés, occupent des jobs bien rémunérés. Les entreprises australiennes n’hésitent pas à embaucher des travailleurs venus d’Europe, notamment de France, si la main-d’œuvre asiatique est nombreuse. Les autorisations pour travailler en Australie sont strictes et bien encadrées, mais il est tout à fait possible d’y décrocher un emploi. Même pour les travailleurs sans expérience, d’autres secteurs d’activité bien rémunérés sont envisageables, tels que la médecine, la finance ou le droit.
Le montant du salaire en Australie est relatif au niveau de vie, comme partout dans le monde. Le salaire minimum horaire en Australie est de 21,38 $ australiens, soit environ 13,66 €. Parmi les domaines d’activité qui rémunèrent le mieux en Australie, on trouve l’agriculture et les métiers en lien avec la nature, tels que l’agriculture et la pêche en mer. Par exemple, le salaire moyen d’un pêcheur est de 59,07 $ australiens de l’heure, soit environ 37,20 €. Il est également possible de se faire embaucher pour prendre soin des élevages d’huîtres à perles, avec une rémunération beaucoup plus importante.
Travailler dans le secteur de la cueillette de fruits est également une option intéressante en Australie. En cueillant des fruits, il est possible de gagner environ 29,17 $ australiens de l’heure, soit environ 18,37 €. La rémunération peut varier en fonction du rendement et des fruits concernés.
L’Australie offre également de nombreuses opportunités pour travailler avec les animaux. Des refuges pour animaux sont présents dans tout le pays, et il est possible de gagner un salaire horaire moyen de 29,62 $ australiens, soit environ 18,65 €, en s’occupant des kangourous, des koalas ou d’autres animaux. Les centres équestres recrutent également régulièrement pour les passionnés d’équitation et les amoureux des chevaux.
Au final, l’Australie offre de nombreuses possibilités d’emplois bien rémunérés, que ce soit dans l’agriculture, la pêche, la cueillette de fruits ou le domaine animalier. Les salaires varient en fonction du secteur d’activité et du niveau d’expérience, mais il est tout à fait possible de trouver un emploi bien payé en Australie.
Les inégalités salariales et la discrimination envers les jeunes sans diplôme
Il est indéniable que les écarts salariaux entre les jeunes sans diplôme et ceux ayant un diplôme sont présents dans de nombreux pays, y compris en Australie. Les jeunes sans diplôme se retrouvent souvent dans des emplois précaires et mal rémunérés, tandis que ceux ayant un diplôme ont généralement accès à des emplois mieux rémunérés et offrant de meilleures perspectives de carrière.
La discrimination salariale envers les jeunes sans diplôme en Australie est un problème persistant. Les employeurs ont tendance à valoriser davantage les diplômes et les qualifications, ce qui conduit à une sous-évaluation des compétences et de l’expérience des jeunes sans diplôme. Cela se traduit par des salaires inférieurs et des opportunités limitées pour ces jeunes, qui se retrouvent souvent piégés dans un cycle de bas salaires et de difficultés financières.
Vers une évolution des politiques d’insertion professionnelle des jeunes
Selon le site vie-publique, depuis mars 2001, le rapport du Commissariat au plan “Jeunes et politiques publiques” met en évidence l’évolution de la situation des jeunes et le bilan des politiques publiques. Il souligne la prolifération d’actions, de programmes et de dispositifs visant à soutenir les jeunes dans leur insertion professionnelle.
À partir de 18 ans, les jeunes deviennent les destinataires directs des aides publiques et bénéficient d’un droit individuel à l’éducation et à la formation tout au long de leur vie. Le contrat jeune est remplacé par le Contrat d’insertion dans la vie sociale (Civis) créé par la loi du 29 août 2002. Ce contrat propose un accompagnement personnalisé et adapté aux jeunes ayant un niveau de qualification inférieur ou équivalent au bac, en fonction de leurs difficultés et des besoins du marché du travail.
En 2005, la loi de programmation pour la cohésion sociale et l’insertion des jeunes vise à accompagner 800 000 jeunes vers l’emploi durable, favoriser l’apprentissage et développer le recrutement dans la fonction publique par le biais de l’alternance. Les Maisons de l’emploi regroupent l’ensemble des services de gestion de la politique de l’emploi.
Les contrats CA et CAE, remplaçant les CES, sont mis en place pour les jeunes sans diplôme ou qualification professionnelle rencontrant des difficultés d’insertion. De surcroît, les établissements pour l’insertion dans l’emploi (Épide) offrent un contrat de volontariat pour l’insertion d’une durée d’environ 8 mois.
En 2006, suite à la mobilisation des organisations étudiantes et lycéennes, le projet de créer le CPE (contrat première embauche) est abandonné et remplacé par un dispositif en faveur de l’insertion des jeunes en difficulté.
En janvier 2008, dans le cadre du Plan Espoir Banlieue, le contrat d’autonomie est créé pour offrir aux jeunes un soutien intensif et personnalisé afin d’accéder à un emploi stable ou à une formation qualifiante. Des initiatives telles que la création d’entreprises avec accompagnement permettent également à 100 000 jeunes d’être accompagnés vers l’emploi.
En mai 2008, lors du Grenelle de l’insertion, une feuille de route est adoptée pour donner une dynamique nouvelle aux politiques d’insertion, notamment en simplifiant le dispositif des contrats aidés.
Trouver un job en Australie : mode d’emploi
Source: pvtistes
